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LES PEINTRES (1534-1650).
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53
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may aussy dernier, par lequel, après.la declaration dud. defendeur ou de procureur pour luy, aurions ordonné que le deffendeur comparoistroit au premier jour pour estre oy et interrogé sur les faictz et articles desquelz il auroit communication; les faictz et articles mys par devers nous par led. demandeur pour sur iceux faire interroger led. defendeur ; aultre appoinctement donné entre icelles parties les 14e et 22e jours dud. moys, par lequel, à faulte d'estre par icelluy deffendeur comparu pour estre oy et interrogé, lesd, faictz auroient esté tenus pour adverez; autre acte et jugement donné le 260 dud. mois de may par lequel, à faulte d'estre par iceluy deffendeur comparu, aurions donné deffault qui seroit jugé, et que pour ce faire icelluy demandeur mettroit et produiroit ses pièces par devers nous; la demande et conclusions sur ce mises par devers nous par icelluy demandeur à l'encontre d'icelluy deffendeur qui, de sa part, n'a aulcune chose mys ne produict, ains en soyt demeuré forclos et deboutté;
Il sera dict que led. deffault est bien et deuement obtenu, et pour le proffict d'icelluy avons icelluy deffendeur débouté de touttes exceptions et deffences qu'il eust peu proposer contre lad. demande et conclusions dud. demandeur, et, en ce faisant, le condampnons à bailler et paier aud. demandeur lad. somme de dix huict escus d'or sol pour les causes mentionnez aud. procès, et es despens de l'instance et poursuitte(1).. (Signé :) Lugolly.
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Donné par nous Pierre Lugolly, lieutenant, et prononcé en presence de me Jacques Gallot, procureur du demandeur, à Paris, le Roy y estant, le dernier jour de decembre 1679. — (Arch, nat., V31.)
98. — Robert Chevallier, maître peintre®. - 2 4 décembre 1679.
Donation par Marie de Laon, veuve de Robert Chevallier, maître peintre à Paris, à frère Gilles Dupuis, religieux Augustin, d'une rente de 8 écus d'or un tiers d'écu sur une maison à Saint-Germain-des-Prés et sur une autre maison attenante aux fossés entre les portés de Bussy et de Saint-Germain. —- (Arch, nat., Y 121, fol a3i.).
99. —- Jacques Patin (3), peintre du Roi. -28 juillet i58o. .
Jugement de la Prévôté de l'Hotel, condamnant Claude Lionne, receveur des finances da duc de Guise, à payer à Jacques Patin, peintre du Roi, une somme de 1,113 livres 3 écus pour une douzaine d'armoiries fourmes pour huit torches.
Entre Jacques Patin, paintre ordinaire du Roy, demandeur et requerant le prouffict de deux deffaulx, d'une part, et m' Claude Lionne, conseiller et receveur des finances de messieurs et dame de Guise, deffendeur et deffaillant, d'aultre part :
Veu la ceddulle et promesse dud. deffen-
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0 Douze peintures pour 18 écus, voici le seul détail à tirer de cette sentence, car Claude Bezart n'a aucun droit, et n'avait sans doute aucune prétention, à la qualité d'artiste.
l') De cette donation un seul détail est à noter : le peintre Robert Chevallier, qui n'est cité dans aucun auteur, était mort ' avant 1579.
(I) Sur Jacques et Jean Patin, qui travaillèrent sous Ia direction de Lescot à la décoration du Louvre, en 1587 {Renaissance, I, 235 et 520), Léon de Laborde nous a laissé une note à laquelle on doit se reporter. Jacques Patin avait pris part aux décorations commandées pour les noces du duc de Joyeuse avec Marguerite de Vaudemont, et un volume rare, contenant vingt-sept estampes gravées par Patin lui-même, a conservé les principales inventions de cet artiste, inventions assez pauvres donnant une idée peu avantageuse du talent de l'auteur.
Il travaillait, comme on Ie voit ici, pour le duc de Guise, cn i58o; mais il avait bien de la peine à se faire payer.
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